Travail de création autour du solo Anita.
« Anita nous invite dans l’intimité d’un personnage qui résonne peut-être en chacun·e. À travers un seul et même tableau évoluant dans une scénographie circulaire et intimiste, la protagoniste raconte par le biais du corps et d’une gestuelle allant du minimalisme à l’élan, le chemin qu’elle emprunte pour accéder à ce qu’elle nomme « soin ».
Comment y parvenir ? Comment s’en emparer et oser se l’offrir ? Quelles étapes lui faudra-t-elle franchir pour s’y abandonner ? Anita est un éveil, une révolte intérieure. C’est un voyage qui nous met en suspens, là où le temps s’étire. »

Travail de création autour de la pièce jeune public Et si tu brillais…
« Trois enfants jouent dans le salon, a priori 2 filles et 1 garçon. L’amitié, la confiance et le respect leur permet de changer de rôle, d’essayer d’être quelqu’un d’autre, de prétendre, de croire et d’aimer ce qu’ielles deviennent. C’est grâce au soutien, aux regards et aux encouragements des deux autres qu’un changement est possible. A trois, ielles deviennent un véritable équipage en partance vers leur nouvelle définition du possible, du monde auquel ielles rêvent ! Le salon devient terrain de tous les possibles, terreau de courage où les rêves deviennent réalité. »

Travail de création autour de BARACCA (projet multidisciplinaire).
« Aller à la recherche de l’évolution dans les milieux marins sur les côtes de Roscoff… Quelles représentations pouvons nous imaginer, réaliser, penser suite aux observations du monde marin, du monde qui vit par l’eau… Quelle lecture avons-nous et pouvons-nous faire des sédiments enregistrés depuis la marée noire de l’Amoco Cadiz…
Comment l’environnement influence toute population du vivant… Comment les interactions dans un biotope sont indispensables et elles ne sont pas fixées…
Et dans le milieu urbain, celui du béton, des briques, du métal et de l’électrique… quelles sont les possibilités de co-existence et de richesse entre les diversités de générations, de genre, de culture… les diversités humaines ?
En regardant au travers l’eau, le verre, l’air, le geste, le regard et l’attention… un poème mouvant se présente à nous… nécessaire. »

Travail de création autour de La fièvre d’un dimanche après-midi.
« Un duo, deux êtres penchés dans un salon. Ont-ils été amoureux ? Se sont ils déjà rencontrés ? Ont-ils déjà vécu ensemble, une danse, une nuit, un tronçon de vie ? S’ils s’aiment, c’est dans leur faillibilité. Ils sont là, dans la tentative de se (re)trouver. Et malgré tout ce qu’ils peuvent encore déployer, ils se ‘ratent’. »

– Travail de création sur Le carré des Simples. 
« Le carré des simples nous emmène dans des temps reculés. Le carré est au Moyen-Âge un jardin, où l’on cultive la terre.
Les simples ne sont pas bêtes, bien qu’elles puissent prendre la forme de bettes. Les simples sont des plantes médicinales et comestibles. Pharmacopée médiévale, elles sont apprises, et connues pour leurs vertus.
De simples femmes cultivent avec soin des carrés. Dans ces carrés poussent les herbes de soin, et de mains en mains, de bouche en bouche, elles affirment leurs savoirs, tissent des liens.
Si aujourd’hui ce simple savoir est devenu scientifque, quelques plantes dotées de mains et de mouvement continuent de croître, rappelant à tous que la Terre demande un soin opiniâtre. »

– Atelier danse/botanique mercredi 23 octobre de 16h30 à 18h au LIEU
« Lors de cet atelier, nous explorerons l’univers des plantes, et plus particulièrement celui des ‘simples’. Les simples sont des plantes utilisées pour leurs vertus médicinales ; au Moyen-Âge, elles sont cultivées au sein des abbayes et des châteaux. Ces jardins de soin sont appelés ‘carré des simples’.
Lors d’explorations et d’improvisations guidées, nous découvrirons deux des plantes choisies pour la pièce : l’Achillée Millefeuille et l’Eglantier. Mélangeant savoir botanique et danse, nous tenterons de nous transformer en plante le temps d’un atelier, afin de tisser de nouveaux liens de notre monde humain vers celui du végétal. »

Travail de création autour de la pièce Poids Chiche !
« Poids Chiche! se décline en deux formes artistiques sur le thème du lien : un duo d’acrobates et des créations participatives.
Ça parle de moi, de toi, de nous et d’eux. Mais aussi, de tout ça ensemble. Qu’est ce qui nous relie ? Qu’est ce qui nous enchaîne ?
Entre contraintes et richesses, les liens s’explorent en mouvements et les corps racontent les nuances de la relation à l’autre. »

Travail de création autour de Portrait d’une femme ordinaire dans un océan de coquelicots / Présentation publique vendredi 27 septembre à 17h au LIEU.
« Ce récit dansé rend hommage à une femme de soixante-douze ans. Témoin précieuse des mouvements politiques en France et au-delà, Josiane incarne à la fois une femme invisible et une figure dont l’engagement n’a jamais fléchi depuis Mai 68.
Ce portrait fragmenté en deux dimensions, où le corps et la parole s’entremêlent, révèle tantôt une septuagénaire timide vaquant à ses occupations quotidiennes, tantôt une chercheuse passionnée ne ratant aucune manifestation. »

Reprise du solo Vincere

– Répétitions de la pièce Jours Étranges (Dominique Bagouet – 1990), revisitée par l’artiste et ses interprètes.
« Sur la musique de The Doors, les six interprètes incarnent la vitalité de sa danse, l’urgence, la révolte, la fragilité. Un hymne exalté à la jeunesse. »

– Atelier/rencontre – Jours Étranges
« Ensemble, nous traverserons une des danses de la pièce, accessible par l’apprentissage de phrases chorégraphiques simples. Nous inventerons également quelques motifs en passant par des jeux de composition.
Traverser cette danse très construite bien que ouverte dans son mode d’écriture apporte cette grande satisfaction de l’expérience de la rencontre avec une oeuvre. »

Répétitions de Cas Clinique/Danse Normale.
« Vous n’aimez pas la danse contemporaine ? Vous n’y comprenez rien ? Ça vous ennuie prodigieusement ?
Vous trouvez qu’il n’y a rien de plus obscur que d’essayer en prime de l’analyser ? Alors vous êtes au bon endroit. »