Projet dédié aux tentatives d’accomplissement, à l’éphémère et la transformation ; comment se structurer sous l’amoncellement « cumulus » des informations ?
Tour à tour minéraux, primitifs, animaux et modernes, les jeux de métamorphoses de Zool révèlent un être en perpétuelle construction.

Son architecture devient environnement, paysage. L’aspect polymorphe et hybride de Zool fait de se personnage un objet plastique intéressant à explorer.

L’espace clos investi par la danse devient le lieu de l’interrogation, de la fascination, de la curiosité. La mise en mouvement de cet exosquelette, carapace, habitacle interroge la relation entre dedans et dehors.

Le choix du papier journal, la multiplication des feuilles accentuent l’effet trouble de l’existence du personnage et de son identification dans le temps. Son utilisation évoque la communication, l’aspect éphémère et ambivalent entre neuf et ancien et qui se retrouve dans le costume qui allie au primitif de sa forme la technologie de sa matière.

UN PORTRAIT MULTIPLE

L’intention du portrait multiple, du miroir comme accès à l’intérieur de soi et de représentation multiple de soi, fait référence à l’authenticité. Ce qui est montré est-ce bien la réalité ? La dimension spéculaire nous fait assister à une mise en abime : l’œuvre se répète à l’intérieur d’elle-même. Réalité et rêve se confondent, présent, passé et futur s’entremêlent apportant ce caractère fantasmagorique à l’oeuvre.

CRÉATION SONORE

La création musicale du spectacle utilise comme matière première des prises de sons du costume réalisées pendant le travail chorégraphique.

Certains enregistrements sont utilisés sans modifications, d’autres ont reçu des traitements comparables à ceux que le papier peut subir (vieillissement, découpage, compactage…)